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Ouagadougou: 6 personnes interpellées après l'attentat qui a coûté la vie à deux Valaisans

La police locale a arrêté six personnes étrangères possiblement impliquées dans les attentats du 15 janvier, ayant notamment tué deux Valaisans. Elles auraient probablement hébergé et facilité l'action des auteurs de l'attentats et seraient en liaison avec le planificateur.

02 juin 2016, 07:05
Six personnes ont été interpellées et sont impliquées dans les attentats de Ouagadougou.

La police burkinabé a arrêté "six personnes étrangères", suspectées d'être impliquées dans les attentats qui ont fait 30 morts, dont deux Suisses, le 15 janvier à Ouagadougou. Les attaques avaient été revendiquées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Selon les premiers éléments de l'enquête, "ces personnes auraient hébergé et facilité l'action des auteurs de l'attentat de Ouagadougou et seraient en liaison avec le cerveau des attentats (qui est) toujours recherché", a indiqué mercredi la gendarmerie nationale dans un communiqué.

Selon le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, ces interpellations ont été opérées grâce à une coopération entre les forces de sécurité du Burkina Faso et leurs "collègues" de la sous-région.

"Ce sont ces informations qui ont permis de faire des recoupements et d'opérer à ces arrestations. Nous allons petit à petit remonter la piste", a-t-il souligné.

Trois assaillants

Le 15 janvier, un commando de trois assaillants a attaqué l'hôtel Splendid, le café-restaurant Cappuccino, l'hôtel Yibi et un bar sur l'avenue la plus fréquentée de la capitale burkinabé. Ils ont tué 30 personnes, majoritairement des étrangers, et fait 71 blessés.

Deux Suisses ont été tués: l'ancien président de La Poste et ancien conseiller national Jean-Noël Rey (PS/VS) et l'ex-député socialiste au Grand Conseil valaisan Georgie Lamon. Les deux hommes se trouvaient au Burkina Faso pour inaugurer la cantine d'une école financée par une association créée par M. Lamon.

Les services de sécurité burkinabé détiennent depuis les attentats de Ouagadougou un Burkinabé de 38 ans pour son implication présumée dans ces attaques.

 

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