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ONU: la Suisse signe la résolution du Conseil de sécurité visant à empêcher l'enrôlement dans les groupes extrémistes

Alors que la presse alémanique faisait état mercredi de projets d'attentats djihadistes sur sol helvétique, la Suisse a cosigné la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à empêcher l'enrôlement de combattants étrangers dans des groupes extrémistes.

25 sept. 2014, 06:56
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mercredi à New York. Au menu du jour: l'Etat islamique au Moyen-Orient.

La Suisse a cosigné la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant les combattants étrangers qui rejoignent les groupes radicaux, tel l'EI. Elle se dit prête à participer activement aux efforts internationaux, a indiqué mercredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Pour le DFAE, l’intervention du Conseil de sécurité se justifie, vu l’urgence de la situation, écrit-il dans un communiqué.

"Les combattants terrroristes étrangers (...) participent à des violations des droits de l’homme, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre", relève le texte. Le DFAE note également que leur présence "contribue à l'escalade et à la prolongation des conflits armés".

Jihadistes suisses

Il dénonce encore les dangers que ces personnes font courir à la Suisse lors de leur retour dans le pays, pointant notamment des risques d'"attentats terroristes" ou le recrutement d'autres combattants.

La résolution a été adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité et signée par plus de 100 Etats membres de l'ONU. Elle n’autorise aucun recours à la force militaire, mais complète le dispositif normatif international destiné à lutter contre le terrorisme sur la question des combattants étrangers.

Selon des données récoltées jusqu'en mai par le Service de renseignement de la Confédération (SRC), une quarantaine de personnes ont quitté la Suisse, ou en ont l'intention, pour aller porter le jihad. Une quinzaine d'entre eux auraient rejoint les rangs de la rébellion contre le président syrien Bachar al-Assad.

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