Le secrétaire d’Etat américain est arrivé vendredi soir à Genève à l’Hôtel Intercontinental, où les mesures de sécurité ont été renforcées. Une première rencontre avec son homologue iranien a commencé samedi matin avec une poignée de main entre les deux hommes.
Les discussions à huis clos doivent durer toute la journée. M. Kerry doit ensuite se rendre de Genève à Madrid dimanche, a précisé le Département d’Etat.
Les Etats-Unis tiennent à l’échéance du 30 juin pour un accord final. Mais le vice-ministre iranien Abbas Araghchi a déclaré mercredi que les négociations pourraient s’étendre au-delà.
Un accord intermédiaire avait été conclu le 2 avril à Lausanne après huit jours de tractations intensives entre l’Iran et les représentants des grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), sous l'égide de l'Union européenne.
Complications
Depuis, plusieurs séances de négociation ont eu lieu à Vienne au niveau des directeurs politiques. Côté américain, le ministre de l'Energie Ernest Moniz et la directrice politique du département d'Etat Wendy Sherman sont également à Genève.
Sur le fond, la question des inspections internationales des sites nucléaires est l'un des points les plus épineux. Les révélations de ces derniers jours sur la coopération entre l’Iran et la Corée du Nord pour des projets de missiles balistiques ont encore compliqué les discussions. Elles sont exploitées notamment par les opposants à un accord aux Etats-Unis.