Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Nouvelle panne au réacteur 1 de la centrale de Flamanville

Une nouvelle panne est survenue dans la nuit de vendredi à samedi sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville, au nord-ouest de la France. L'incident a conduit à découpler cette unité du réseau.

01 déc. 2012, 17:49
La centrale de Flamanville dans le nord-ouest de la France.

 

"Le fonctionnement aléatoire d'une vanne de vapeur sur le circuit secondaire" a conduit à désactiver celui-ci et à réduire à 6% la puissance du réacteur, qui n'a pas été arrêté, a indiqué Eric Trelet, dirigeant d'astreinte de la centrale nucléaire de Flamanville.
 
"Il s'agit du même problème que celui de samedi dernier, qui n'avait pas été entièrement soldé", a précisé cette source. Le réacteur avait alors été découplé durant quelques heures du réseau, le 25 novembre. Les travaux de réparation pourraient cette fois-ci débuter dimanche matin, après refroidissement des éléments, et s'achever dans la soirée, a indiqué M. Trelet.
 
Cette nouvelle panne s'inscrit dans une série d'aléas qui affectent le fonctionnement de ce réacteur depuis son arrêt pour maintenance le 21 juillet, dont l'un de niveau 1 survenu fin octobre.
 
Prévu initialement le 24 septembre, son redémarrage avait été repoussé d'un mois mais a été compromis, dès le 24 octobre, par une fuite radioactive de près de six heures, avec un débit de 7000 litres par heure, sur le circuit primaire.
 
Analyse du précédent incident encore attendue
 
Arrêté à froid, le réacteur avait redémarré le 15 novembre mais avait dû être momentanément découplé dix jours plus tard à cause de la vanne défectueuse à nouveau en cause samedi.
 
L'Autorité de sûreté nucléaire a demandé à la centrale de fournir d'ici à la fin de l'année une analyse précise de l'incident des 24 et 25 octobre, qui a été classé de niveau 1 sur l'échelle Ines qui va de 0 à 7. La fuite était restée confinée à l'intérieur du bâtiment réacteur et n'avait pas fait de victime.
 
La centrale de Flamanville compte deux tranches de 1300 MW chacune mises en service en 1985 et 1986 et une troisième en construction, le réacteur de nouvelle génération EPR, dénoncé par les écologistes et dont l'achèvement a été repoussé à plusieurs reprises en raison de contretemps techniques.
Votre publicité ici avec IMPACT_medias