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Nouvel An: la planète célèbre 2021 plus discrètement, à l’ombre du coronavirus

Les nouvelles vagues épidémiques ont contraint des milliards de personnes à célébrer le passage au Nouvel An dans l’intimité, chez elles, et à suivre les célébrations virtuellement, après des mois de restrictions voire de confinement.

01 janv. 2021, 19:37
Gloria Gaynor a interprété son célèbre titre disco «I will survive».

Affluence ultra réduite sur Times Square à New York (USA), plages quasiment vidées à Rio de Janeiro (BRA) et Champs-Elysées désertés à Paris (FRA): de nombreux pays du monde ont mis la sourdine aux célébrations du Nouvel An, entrant vendredi en 2021 sous l’influence de la pandémie.

Les nouvelles vagues épidémiques ont contraint des milliards de personnes à célébrer le passage au Nouvel An dans l’intimité, chez elles, et à suivre les célébrations virtuellement, après des mois de restrictions voire de confinement.

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A Sydney, la plus grande ville d’Australie, le célèbre feu d’artifice du Nouvel An a été tiré à 14h (heure suisse) au-dessus de la Baie, mais en l’absence quasi totale de spectateurs après l’apparition d’un récent foyer de contamination dans le nord de la ville, qui totalise quelque 150 cas.

«I will survive»

A New York, le quartier de Manhattan était bouclé et les fêtards encouragés à suivre de chez eux le compte à rebours télévisé et les shows de Jennifer Lopez et Gloria Gaynor, chargée d’interpréter à 77 ans son célèbre titre disco «I will survive» («Je survivrai»).

Sur Times Square, qui déborde habituellement de fêtards euphoriques pour la traditionnelle «tombée de la boule» sous une pluie de confettis, la foule a été remplacée cette année par un groupe de travailleurs en première ligne contre la pandémie, spécialement invités, et séparés par des barricades pour imposer la distanciation sociale.

Le maire Bill de Blasio a évoqué 2020 comme «sans doute la plus dure année de l’histoire de New York». «En janvier, nous allons vacciner un million de New-Yorkais», a-t-il promis.

Les Etats-Unis sont le pays du monde qui compte le plus grand nombre de morts du coronavirus. Mais le président élu des Etats-Unis Joe Biden, qui entrera en fonction en janvier, a exprimé son optimisme dans un entretien vidéo accordé juste avant la nouvelle année à ABC: «L’Amérique peut tout faire et je suis absolument confiant que nous allons revenir et revenir encore plus forts que nous ne l’étions auparavant», a-t-il lancé. Le sortant Donald Trump s’est, lui, félicité sur Twitter que les Etats-Unis aient «terminé l’année avec le plus haut marché boursier de l’histoire».

Festivités annulées à Rio

Au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé par la pandémie, les festivités ont été annulées cette année à Rio de Janeiro, qui accueille habituellement l’une des plus grandes fêtes du Nouvel An au monde. La célèbre plage de Copacabana s’est trouvée presque vide aux douze coups de minuit, des fêtards étant tenus à l’écart par la police.

Cependant, de l’autre côté de la ville, des Brésiliens ont illuminé l’horizon avec leurs propres feux d’artifice. Et des manifestants ont crié «Sortez Bolsonaro!» depuis leurs fenêtres à Rio et à São Paulo, les deux plus grandes villes du Brésil, pour protester contre la gestion, qu’ils jugent désastreuse, de la pandémie par le président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

En Chine, des milliers d’habitants de Wuhan ont célébré dans la ferveur le passage en 2021, un an tout juste après le signalement à l’OMS des premiers cas de coronavirus dans cette ville de 11 millions d’habitants. «C’est quelque chose que nous ne pourrons jamais oublier», a déclaré une habitante de Wuhan, du nom de Xu Du. «Nous sommes restés enfermés pendant des mois (…) mais nous avons survécu».

Dans ses vœux aux Chinois, le président Xi Jinping a affirmé jeudi soir qu’ils avaient écrit «une épopée» par leur combat contre l’épidémie.

A Hong Kong, malgré les restrictions, quelques rares fêtards se sont aventurés sur le front de mer du port Victoria, pour faire des selfies.

En Russie, le président Vladimir Poutine a reconnu, dans son discours du Nouvel An, qu’une deuxième vague d’infections frappait la nation. «Malheureusement, l’épidémie n’a pas encore été complètement arrêtée. La lutte contre l’épidémie ne s’arrête pas une minute», a-t-il déclaré.

Peu auparavant, une dizaine de personnes avaient comme chaque année nagé dans les eaux glacées du lac Baïkal, en Sibérie, bravant des températures extrêmes oscillant entre -26 et -35°C.

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