C’est un sélectionneur «qui a connu plusieurs vies en quatre mois» qui a tiré un premier bilan de son expérience à la tête de l’équipe de Suisse. «Nos chances de qualification sont intactes après notre victoire en Grèce. Nous sommes, c’est vrai, maîtres de notre destin", explique l’entraîneur allemand. "Les deux prochaines rencontres contre la Moldavie seront très importantes. Si nous les gagnons, notre situation deviendra extrêmement favorable. Mais notre niveau de jeu actuel ne suffit pas. Nous devons encore monter en puissance pour nous qualifier !»
«J'ignore la peur»
Ottmar Hitzfeld a très vite pris conscience d’une évidence: imposer sa philosophie et ses principes de jeu exige du temps. «La défaite contre le Luxembourg fut presque, à ce titre, salutaire. L’équipe a vécu un véritable traumatisme. Il a provoqué une remise en question. Aujourd’hui, mes joueurs ont compris qu’ils devaient, quel que soit l’adversaire, toujours jouer à la limite....