Benyamin Netanyahou s’est présenté, hier, la «tête haute», combatif et soutenu par ses partisans, à l’ouverture de son procès pour corruption, le premier de l’histoire d’Israël visant un premier ministre en fonction. Il a dénoncé des accusations «ridicules».
Après 17 mois d’une crise électorale au cours de laquelle il a joué sa «survie politique», Benyamin Netanyahou était attendu par des centaines de supporters au Tribunal du district de Jérusalem pour une nouvelle bataille, judiciaire cette fois. Avant son arrivée, il a rencontré des survivants de la Shoah pour lui donner la «force», a-t-il dit.
«J’ai demandé à ce que tout soit diffusé en direct, afin que le public puisse tout entendre directement, et non via le filtre des journalistes à la solde du procureur général», a-t-il ajouté, accusant une partie de la presse de partialité. Il a indiqué comprendre la nature des charges contre lui.
Benyamin Netanyahou, 70 ans, dont...