Le scénario tant redouté, celui d’une attaque terroriste perpétrée dans une paisible petite ville de province, a semé l’effroi dans toute la France. L’action, menée au cœur du département de l’Aude et revendiquée par l’Etat islamique, témoigne s’il en était besoin que la menace n’a jamais faibli, même si le dernier attentat remonte à près de cinq mois, avec l’assassinat au poignard et au cri d’«Allah akbar» de deux jeunes femmes gare Saint-Charles, à Marseille. Le raid sanglant qui vient d’endeuiller le pays s’est soldé, hier soir, par un bilan, toujours provisoire, d’au moins quatre morts et seize blessés, dont un dans un état très grave.
Selon les derniers éléments de l’enquête, l’équipée meurtrière s’est déroulée en trois étapes et dans un laps de temps réduit. Le terroriste, R. L., Franco-Marocain de 26 ans, était connu pour des faits de petite délinquance. Il a fait un bref séjour en...