MELBOURNE
Ion Tiriac est impayable. D'une phrase, perdue dans une interview, l'ancien partenaire de double d'Ilie Nastase a ouvert la guerre des géants: «Je rêve que le tournoi de Madrid devienne comme un rendez-vous du Grand Chelem.» Reconverti dans les affaires, l'homme le plus riche de Roumanie défend son nouveau jouet: l'ultramoderne complexe de Madrid, lourd de 200 millions d'euros largement arrosé par les deniers publics, un site de terre battue avec trois courts centraux. Dès 2009, un tournoi estampillé «Masters Series» s'y disputera. Deux semaines avant Roland-Garros...
Paris brûle-t-il?
Les déclarations de Tiriac, en tout cas, ont mis le feu. Des épreuves du Grand Chelem, celle de la porte d'Auteuil est aujourd'hui la plus éloignée des standards du tennis moderne. Le central, le court Philippe-Chatrier, est sorti de terre en 1928. Big boss de Roland-Garros, Christian Bîmes met la pression: «Aujourd'hui, la concurrence de Madrid est officielle. Si le...