«Le matériel médical et les médicaments indispensables pour prodiguer des soins se font de plus en plus rares. Certains sont déjà indisponibles: bandes gaz, plâtre, anti-douleurs, antibiotiques», affirme une collaboratrice de Tdh sur place, Fanny Mraz, citée lundi dans un communiqué de l’organisation.
Chaque jour, entre 50 et 60 blessés arrivent de Port-au-Prince pour être soignés à l’hôpital général des Cayes. Terre des hommes a mis à disposition cinq de ses infirmières et auxiliaires, qui prodiguent les premiers soins.
Des tentes ont été installées provisoirement sur le terrain de football afin d’accueillir les personnes sans toit, avant de trouver un terrain plus adapté. Dans tous les cas, blessés ou non, le traumatisme est profond, souligne l’ONG, dont un psychologue épaule les familles et les enfants qui viennent trouver refuge aux Cayes.
Au milieu de toute cette souffrance, il y a aussi des messages d’espoir. «A Port-au-Prince, j’ai perdu tous mes...