A l’ouverture du G20, hier, Donald Trump s’est montré inhabituellement consensuel, mais sans réel progrès sur les dossiers les plus conflictuels, dont le climat.
De son côté, le premier ministre nippon Shinzo Abe a voulu placer les débats dans la grande ville côtière japonaise sous le signe d’une «belle harmonie», en référence à la signification de «Reiwa», nom de la nouvelle ère entamée voici peu dans l’archipel. Donald Trump a semblé jouer le jeu, multipliant les amabilités. Sur l’Iran, l’un des grands sujets de crispation du moment, il s’est voulu apaisant. «Rien ne presse, nous avons le temps» de résoudre les tensions, a-t-il dit, lui qui parlait, il y a peu encore, de «guerre». En revanche, la première ministre britannique Theresa May a exhorté, en marge du G20, le président russe Vladimir Poutine à «stopper ses actes de déstabilisation qui menacent le Royaume-Uni et ses alliés». Sans quoi «il ne...