"Je ne sais pas encore. Mais quelque chose en moi me dit de ne pas le faire", affirme Mario Monti dans une interview publiée dimanche dans le quotidien italien "La Repubblica".
"Qui s'engage dans des élections le fait pour gagner", note M. Monti, exprimant des doutes sur les capacités du centre à remporter plus de 9 à 12% des voix lors des élections des 24 et 25 février.
M. Monti a toutefois déclaré au journal qu'il essaierait de convaincre le vainqueur du scrutin de continuer à mettre en oeuvre le programme de réformes entamé depuis son arrivée à la présidence du Conseil.
Nommé en novembre 2011 à la tête d'un gouvernement de techniciens pour aider l'Italie à sortir de la crise financière, Mario Monti a annoncé à "La Repubblica" qu'il présenterait dimanche un programme de réformes à mettre en oeuvre, selon lui "pendant les cent premiers jours du prochain gouvernement".
Le président du Conseil sortant a ajouté que ce programme préconiserait de nouvelles lois contre la corruption, une dérégulation de l'économie afin de favoriser la concurrence et "par-dessus tout" des investissements dans l'éducation et la recherche.
Mario Monti doit donner une conférence de presse ce dimanche à 11h00, au cours de laquelle il devrait également dresser le bilan de ses 400 jours à la tête du pays.