Frappé en pleine tête en Syrie la semaine dernière, avec la perte de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, l’organisation «Etat islamique» a démontré, en un week-end, qu’elle pouvait encore faire parler d’elle. Les djihadistes ont revendiqué, samedi, la mort du militaire français Ronan Pointeau, victime d’un engin explosif improvisé qui a visé son véhicule blindé léger près de Ménaka, au Mali.
Engagé, depuis le mois d’octobre dans l’opération «Barkhane» au Sahel, le militaire de 24 ans est décédé des suites de ses blessures. Il était embarqué au sein d’un détachement du «groupement tactique désert blindé», chargé d’une escorte de convoi: les routes maliennes sont toutes potentiellement piégées par les groupes terroristes disséminés dans la bande sahélo-saharienne. Le danger est permanent.
Mort de 49 soldats maliens
Dans une pure logique d’opportunité, les djihadistes se sont attribué «l’attaque». A Paris, l’état-major des armées n’a pas commenté la revendication, pour ne pas...