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L’Union européenne tente de freiner l’afflux de réfugiés

Les Vingt-Huit, qui ont essayé, hier, d’aplanir leurs différends, prônent désormais la reprise du contrôle des frontières.

24 sept. 2015, 06:53
epa04945056 Police guard a train for Hungary at Tovarnik border town, Croatia, 23 September 2015. More and more migrants are arriving in Croatia via alternative routes to reach the European Union. Serbia's border with Croatia has become the latest flashpoint in Europe's refugee crisis as migrants sought alternative routes to Western Europe after Hungary slammed its doors shut. Hungary on 15 September sealed the last gap in the barricade along its border with Serbia, closing the passage to thousands of refugees and migrants still waiting on the other side and some groups decided to pass over Croatia.  EPA/ANTONIO BAT CROATIA REFUGEES MIGRATION CRISIS

«La question est comment reprendre le contrôle de nos frontières extérieures.» Donald Tusk a donné la ligne du sommet extraordinaire des dirigeants européens, convoqué hier à Bruxelles.

Le président du Conseil européen veut «mettre un terme aux récriminations et aux reproches» qui empoisonnent les relations entre les dirigeants européens, depuis qu’ils sont confrontés à un afflux sans précédent de demandeurs d’asile syriens et irakiens partis des camps de Turquie, du Liban et de Jordanie où ils crèvent à petit feu, sans espoir de retour dans leur pays. Il a manifestement été écouté.

Le virulent premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’est montré très conciliant à son arrivée. «Blâmer l’Allemagne, impossible», a-t-il assuré. «L’Allemagne est dans une position difficile et nous devons l’aider.» Oubliées, les critiques proférées contre les «zigzags» de la chancelière Angela Merkel, accusée d’avoir créé un énorme effet d’appel et mis ses partenaires en difficulté, en annonçant que Berlin...

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