«La question est comment reprendre le contrôle de nos frontières extérieures.» Donald Tusk a donné la ligne du sommet extraordinaire des dirigeants européens, convoqué hier à Bruxelles.
Le président du Conseil européen veut «mettre un terme aux récriminations et aux reproches» qui empoisonnent les relations entre les dirigeants européens, depuis qu’ils sont confrontés à un afflux sans précédent de demandeurs d’asile syriens et irakiens partis des camps de Turquie, du Liban et de Jordanie où ils crèvent à petit feu, sans espoir de retour dans leur pays. Il a manifestement été écouté.
Le virulent premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’est montré très conciliant à son arrivée. «Blâmer l’Allemagne, impossible», a-t-il assuré. «L’Allemagne est dans une position difficile et nous devons l’aider.» Oubliées, les critiques proférées contre les «zigzags» de la chancelière Angela Merkel, accusée d’avoir créé un énorme effet d’appel et mis ses partenaires en difficulté, en annonçant que Berlin...