Accusés d’égoïsme face au drame des réfugiés syriens, les Européens ont finalement fait montre, hier, d’un minimum de solidarité et se sont répartis la prise en charge de 120 000 demandeurs d’asile débarqués en Italie et en Grèce, afin de soulager ces deux pays. Cela n’a pas été sans mal.
Près de trois jours de tractations et un vote ont été nécessaires pour contourner l’opposition de la République tchèque, de la Hongrie, de la Roumanie ainsi que de la Slovaquie, et pour boucler l’accord adopté par les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne.
Une répartition en deux temps
La solu...