Mercredi, Theresa May avait demandé le divorce et posé ses conditions en 75 lignes. Hier, l’Union européenne a répondu point par point, en 150 lignes. Il n’est pas facile d’être succinct quand la plume est tenue à vingt-sept mains. Le message en retour, pourtant, est assez simple : oui au Brexit et à un futur accord de libre-échange, mais les exigences de Londres passent par le respect de préalables posés par le Continent.
Le document en 26 points, fruit du travail du Conseil européen, n’est qu’une ébauche. Il doit encore faire quatre navettes au moins entre Bruxelles et les capitales avant d’être validé, lors d’un sommet européen, le 29 avril. Au plus tôt, ce n’est que le 22 mai que le texte sera transformé en mandat de négociation avec le Royaume-Uni.
Chiffons rouges
Ces «orientations générales», soumises aux ambassadeurs, confirment déjà que l’UE entend poser ses conditions dès le départ...