Ils auront au moins reconnu leurs désaccords. Les négociateurs britanniques et européens avaient quatre jours pour mesurer, en face-à-face, l’ampleur du fossé qui les sépare sur leur vision respective de la relation future entre l’UE et le Royaume-Uni. Hier, à l’issue du tout premier cycle de négociations qui se tenait à Bruxelles, Michel Barnier a dressé un constat alarmiste. «Pour être tout à fait franc, il y a beaucoup de divergences et des divergences très sérieuses», a admis le négociateur en chef pour l’UE, parlant toutefois de discussions «constructives». Même position de la part du gouvernement britannique.
Certes, les deux parties ont su trouver des points d’accord – nucléaire civil, participation à certains programmes de l’UE, etc. – mais les divergences sont telles qu’elles les ont éclipsés.
Quatre domaines de discorde
Ces désaccords portent sur quatre grands domaines: les règles de concurrence équitables, les rôles de la Cour de...