La feuille de route pour sortir de la guerre est une première. Mais son application sera extrêmement ardue. Les points centraux de la résolution, adoptée vendredi soir à l’unanimité des membres du Conseil de sécurité de l’ONU, concernent l’organisation des négociations entre le régime de Bachar el-Assad et son opposition, ainsi que l’instauration d’un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire syrien. Sachant que cet arrêt souhaité des hostilités ne s’appliquera pas aux organisations terroristes al-Nosra, la branche locale d’al-Qaida, et à Daech, qui contrôle environ 42% du territoire, que les États membres de l’ONU sont appelés à «éliminer».
Les discussions entre le régime et l’opposition, qui devraient démarrer fin janvier, viseront à former d’ici à six mois une «autorité de transition». Mais dans les trente jours qui viennent, l’opposition doit se mettre d’accord sur la composition de sa délégation. Elle s’y est préparée, il y a dix jours, chez...