Mardi 4 octobre, au port de l’île de La Réunion, à 20 km de Saint-Denis, un peu plus de 24 heures avant l’appareillage du «Marion Dufresne», le pont du navire est la scène d’une activité fébrile. L’équipage grute dans les cales les dernières palettes d’avitaillement, alors que les scientifiques déballent des caisses de matériel et commencent à arrimer leurs instruments sur les paillasses des laboratoires du bord.
Des préparatifs et une logistique compliqués par une grève surprise des dockers bloquant l’accès au port le matin même. Autant dire que l’heure est mal choisie pour faire la visite du navire.
Plusieurs rôles différents
Mais cela n’empêche pas Stéphane Blain, le scientifique du laboratoire d’océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer en charge de la campagne océanographique qui démarre, de rester souriant. «En général, tout se passe bien», se rassure-t-il avec un petit sourire en coin. Il semble prendre un vrai plaisir à présenter...