L'offensive, lancée par l'ex-général controversé Khalifa Haftar, est soutenue par les autorités reconnues par la communauté internationale qui tentent de reprendre la deuxième ville de Libye, tombée en juillet dernier aux mains de milices islamistes.
Des civils ont pris aussi les armes pour soutenir les forces du général qui luttent contre une coalition de groupes islamistes, dont les radicaux d'Ansar Asharia classés terroristes par les Etats-Unis.
Dimanche, de nouveaux affrontements ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Benghazi, tandis que les forces aériennes loyales au général Haftar ont mené des raids sur des positions islamistes.
Une résidence désertée de Khalifa Haftar a été visée par une attaque aux explosifs, selon une source militaire. L'attaque a tué une femme et blessé sa fille alors qu'elles circulaient à proximité du bâtiment, selon le Centre médical de Benghazi. Ce centre médical a d'autre part indiqué avoir reçu six corps qui lui ont été remis par le Croissant-Rouge libyen. En outre, deux soldats ont succombé à l'hôpital Al-Baida, selon une source de l'établissement.