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Libre circulation: Londres fait chou blanc

Les Vingt-Huit sont déterminés à trouver un compromis à la mi-février, en vue d’éviter un «Brexit». Mais ils refusent de renégocier les principes fondateurs de l’Union.

18 déc. 2015, 23:41
/ Màj. le 19 déc. 2015 à 00:01
epa05073622 British Prime Minister David Cameron (R) opens the door to a meeting room as he prepares to greet Hungarian Prime Minister Viktor Orban on the sidelines of an EU summit in Brussels, Belgium, 18 December 2015. EU leaders met in Brussels for the year-end summit with highly controversial British demands for reforms expected to be discussed. Sanctions against Russia, Europe's migration crisis, the fight against terrorism and the crisis in Syria were also expected to round out the agenda of the two-days summit on 17 and 18 December.  EPA/VIRGINIA MAYO/POOL BELGIUM EU SUMMIT

Les Européens ont affiché, dans la nuit de jeudi à hier, leur volonté de trouver un compromis avec le Royaume-Uni afin d’éviter un «Brexit» de l’UE. Mais ils ne sont pas prêts – du tout – à sacrifier le principe de la libre circulation des personnes sur l’autel britannique.

Au terme d’un débat de trois heures qu’ils ont qualifié de «substantiel et constructif», les chefs d’Etat des Vingt-Huit ont convenu de «travailler étroitement ensemble» afin de trouver des «solutions mutuellement satisfaisantes» aux demandes de réformes formulées par Londres lors de leur prochain sommet, les 18 et 19 février 2016.

Le premier ministre britannique, David Cameron, organisera un référendum sur l’appartenance de son pays au club communautaire en 2016 ou 2017. Afin d’éviter une catastrophe – un vote négatif et donc un «Brexit» – que tout le monde redoute dans l’Union, il réclame entre autres que lui soit octroyé le...

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