Les Européens ont affiché, dans la nuit de jeudi à hier, leur volonté de trouver un compromis avec le Royaume-Uni afin d’éviter un «Brexit» de l’UE. Mais ils ne sont pas prêts – du tout – à sacrifier le principe de la libre circulation des personnes sur l’autel britannique.
Au terme d’un débat de trois heures qu’ils ont qualifié de «substantiel et constructif», les chefs d’Etat des Vingt-Huit ont convenu de «travailler étroitement ensemble» afin de trouver des «solutions mutuellement satisfaisantes» aux demandes de réformes formulées par Londres lors de leur prochain sommet, les 18 et 19 février 2016.
Le premier ministre britannique, David Cameron, organisera un référendum sur l’appartenance de son pays au club communautaire en 2016 ou 2017. Afin d’éviter une catastrophe – un vote négatif et donc un «Brexit» – que tout le monde redoute dans l’Union, il réclame entre autres que lui soit octroyé le...