Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«L’espoir perdu d’un pays normal»

La contestation contre des régimes autoritaires agite le sud-est de l’Europe depuis plusieurs semaines.La contestation contre des régimes autoritaires agite le sud-est de l’Europe depuis plusieurs semaines.

02 mars 2019, 00:01
Slovenian troops serving in the NATO-led peacekeeping mission in Kosovo, observe Kosovo Serbs as they block a road in the village Rudare, north of Serb-dominated part of ethnically divided town of Mitrovica, Kosovo, Friday, Nov.23, 2018. Kosovo police arrested three ethnic Serbs, including two police officers, early Friday on suspicion of involvement in the killing of a leading Serb politician in the north of the country. (AP Photo/Bojan Slavkovic) Kosovo Serbs

Ils seront sans doute à nouveau des dizaines de milliers dans les rues, ce week-end. De la Serbie à l’Albanie, en passant par la Bosnie et le Monténégro, le ras-le-bol s’exprime depuis plusieurs semaines. Avec, pour motivation commune, une dénonciation des dérives des pouvoirs en place. Si l’image d’un printemps des Balkans est encore prématurée, le mouvement parti de la société civile met en exergue l’absence de perspectives sociales et économiques dans une région en paix, pourtant, depuis plus de deux décennies. L’éclairage de Loïc Trégourès, politologue spécialiste des Balkans et professeur à l’Institut catholique de Paris.

Depuis plusieurs semaines, des mouvements de contestation prennent de l’ampleur dans plusieurs pays des Balkans: que dénoncent les manifestants?

La lame de fond commune réside dans ce sentiment de vivre sous des gouvernements de plus en plus autoritaires. Des régimes dans lesquels on peut de moins en moins s’exprimer, où la corruption...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias