Les yakuzas ont annulé leur fête d’Halloween. Ils s’en excusent humblement auprès des enfants, privés des bonbons et des frissons généreusement prodigués chaque année par la pègre japonaise.
Mais pourquoi cette défection ? Un schisme récemment survenu au sein de la mafia nippone en est à l’origine, ont expliqué hier les spécialistes du milieu. Les gangsters craignent que l’innocente marmaille joyeusement costumée pour rire de la mort ne tombe sous quelque balles perdues.
Le plus grand syndicat japonais du crime, le Yamaguchi-gumi, installé dans la ville de Kobe, dans l’ouest du pays, organise régulièrement des événements culturels, dont un festival de confection de «mochi», petit gâteau traditionnel à base de riz gluant. Ils invitent aussi les enfants de leur quartier à fêter Halloween, avec force distributions de paquets de bonbons.
Mais une affiche accrochée à la grille de leur siège annonce que les malfrats couverts de tatouages sous leurs élégants...