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Les trois lycéennes ont payé leur voyage avec les bijoux de famille

Les trois ados parties en Syrie à la mi-février ont payé leur billet d'avion vers la Turquie en revendant des bijoux volés à leur famille, selon les enquêteurs.

11 mars 2015, 07:47
This is  three image combo of stills taken from CCTV issued by the Metropolitan Police in London on Monday Feb. 22, 2015,  Kadiza Sultana,16, left,  Shamima Begum,15, centre and  and 15-year-old Amira Abase going through security at Gatwick airport, before they caught their flight to Turkey on Tuesday Feb 17, 2015. The three teenage girls  left the country in a suspected bid to travel to Syria to join the Islamic State extremist group.(AP Photo/Metropolitan Police) NO ARCHIVE

Les trois lycéennes britanniques, parties à la mi-février en Syrie, ont financé leur voyage en revendant des bijoux de famille, a indiqué la police mardi. Elles ont dépensé plus de 1000 livres (1500 francs) en liquide pour se payer leur billet d'avion vers la Turquie.

Les adolescentes, âgées de 15 à 16 ans, se sont envolées pour Istanbul d'où l'on pense qu'elles ont rejoint l'Etat islamique (EI) en Syrie.

"Nous pensons qu'elles se sont procuré ces sommes grâce au vol des bijoux de l'un des membres de la famille", a expliqué le patron de la lutte antiterroriste à Scotland Yard devant une commission parlementaire.

"Je pense qu'elles ont bénéficié d'un financement extérieur parce que je ne vois pas comment ma soeur a pu se procurer l'argent liquide dont elle avait besoin" a rétorqué la soeur de l'une des adolescentes. Elle a affirmé que les bijoux disparus n'avaient pas une grande valeur.

26 femmes britanniques

Les trois lycéennes font partie, selon le responsable de Scotland Yard, des 26 jeunes femmes britanniques qui ont rejoint les djihadistes. Il a cependant souligné "qu'il n'y avait pas de preuves qu'elles soient impliquées dans une activité terroriste" et qu'elles pourraient rentrer en Grande-Bretagne sans être inculpées.

Les trois adolescentes faisaient partie d'un groupe de sept jeunes filles entendues à deux reprises par la police suite à la disparition d'une autre élève de la même école, partie en Syrie en décembre.

Au cours de la deuxième réunion, la police leur a donné des lettres à transmettre à leurs parents, demandant l'autorisation pour une audition plus approfondie. Mais les jeunes filles n'ont jamais transmis les missives à leurs familles.

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