«J’ai l’impression de suffoquer depuis le mois de juillet. Je gagnais un revenu pour nourrir péniblement toute la famille, et puis d’un coup, plus rien! C’était le choc!» Ali Arrai a la tête sous l’eau depuis plusieurs années. Il lui restait toujours une paille pour respirer: un emploi au sein du service de soutien psychosocial de l’UNRWA. Le 25 juillet dernier, la paille lui a été retirée par l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens.
Ce jour-là, il a reçu un courrier de son employeur, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, lui annonçant son licenciement. «C’est arrivé brusquement, sans avertissement», palpite encore ce Gazaoui de 38 ans. «J’ai travaillé 16 ans à l’UNRWA, car c’était la garantie d’un emploi sur le long terme. J’étais dégoûté. On nous a sacrifiés.»
Salaire de 1000 dollars
L’agence onusienne a dû...