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Les ressources libérées par les glaces de l'Arctique aiguisent les appétits

Avec le réchauffement climatique, ce sont des zones entières qui deviennent accessibles.

10 sept. 2011, 05:02

L'Arctique, écrin préservé, aire de chasse des Inuits et des ours blancs, a entamé sa mutation. La fonte de l'inlandsis groenlandais, le réveil des terres gelées de Sibérie, mais aussi et peut-être surtout, le déclin programmé de la banquise "estivale" bouleversent le visage de cette terre gelée. Une métamorphose qui aiguise l'appétit des puissances qui la bordent.

Du Canada d'abord. Les déclarations de souveraineté couplées aux opérations militaires menées ces dernières années par la puissance nord-américaine - canal du nord-ouest notamment - ne sont pas passées inaperçues. Ce d'autant que certains voient bien dans les successives opérations Nanook un message à destination du voisin russe. Une Russie qui, il est vrai, aimerait voir les limites de son plateau continental (*) étendues au-delà des 200 000 miles nautiques de sa Zone économique exclusive (ZEE). Soit au-delà de l'espace maritime sur lequel elle exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage...

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