A trois semaines de l'élection présidentielle américaine et à deux jours du troisième et dernier débat entre candidats, mercredi soir, le camp républicain s'interroge sur la capacité de John McCain à rebondir.
Certains vont jusqu'à mettre en doute sa tactique et même la tonalité de sa campagne dans une course à la Maison-Blanche désormais dominée par la crise financière.
«Il doit convaincre qu'il est différent de Bush et meilleur qu'Obama sur l'économie», a lancé dimanche l'ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, l'un des hauts responsables républicains qui ont multiplié les interviews ces derniers jours pour exprimer leur préoccupation. «S'il n'y parvient pas, tout est fini et ce sera une très mauvaise année pour les républicains», a-t-il résumé.
Des reproches
Plusieurs élus républicains ayant requis l'anonymat pour s'éviter les foudres de M. McCain estiment que la campagne républicaine aurait dû insister très tôt sur les liens que Barack...