Le projet d'une conférence de paix internationale sur la Syrie à Genève est dans l'impasse. L'opposition syrienne exige toujours comme préalable le départ du président Bachar al Assad.
Réunis, hier, à Londres, les "Amis de la Syrie" (Allemagne, Arabie saoudite, Egypte, Emirats arabes unis, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Jordanie, Qatar et Turquie) ont pourtant pressé l'opposition, qu'ils soutiennent, de participer à de futures négociations de paix en Suisse.
"La conférence de Genève ne peut réussir et nous n'y participerons pas si elle permet à Assad de gagner encore du temps pour faire couler le sang du peuple tandis que le monde regarde sans rien faire", a déclaré Ahmad Jarba, chef de la Coalition nationale syrienne, selon le texte de son discours.
Les Etats-Unis et la Russie se sont mis d'accord, en mai, sur une nouvelle conférence internationale consacrée à la Syrie, dite "Genève II", après la réunion de l'an dernier...