des forces pro-Assad s’apprêtaient à entrer, hier, dans la région d’Afrine pour faire face à l’offensive de l’armée turque contre les positions des combattants kurdes du PYD, qui administrent cette enclave du nord-ouest de la Syrie. Mais l’accord final autour de ce nouveau rebondissement dans la crise ne serait pas encore complètement ficelé entre Damas et les Kurdes, sous le parrainage de la Russie.
Plutôt qu’un déploiement de l’armée syrienne, il s’agirait dans un premier temps de «forces populaires qui arriveront pour soutenir les habitants contre l’attaque du régime turc», indique l’agence officielle syrienne Sana. Par «forces populaires», il faut entendre des supplétifs syriens, irakiens ou libanais au pouvoir syrien. Ils seraient environ 4000 prêts à pénétrer d’abord dans Afrine, avant de se déployer autour de la ville.
Une offre rejetée
Cette avancée des pro-Assad est le résultat de négociations menées depuis une semaine entre Damas et les Kurdes,...