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Les ONG affrontent Matteo Salvini

Blocus des ports, passage en force, plaintes... La tension monte entre défenseurs des migrants et Rome.

15 juil. 2019, 00:01
epa07686965 Rescue ship 'Sea-Watch 3' captain Carola Rackete (C), who is being held on charges of abetting immigration and ramming a police cutter, waves to spectators as she arrives in Porto Empedocle, Italy, 01 July 2019. German captain Carola Rackete was arrested on 29 June reportedly after violating orders from the Italian Finance Police and entering the port of Lampedusa while ramming a patrol boat on migrant rescue ship 'Sea-Watch 3'.  EPA/PASQUALE CLAUDIO MONTANA LAMPO ITALY MIGRATION SEA WATCH

L’Allemande Carola Rackete doit comparaître le 18 juillet devant un trib’unal sicilien. La justice italienne lui reproche d’avoir aidé des migrants clandestins et d’avoir opposé de la résistance à un officier. La jeune capitaine du navire humanitaire «Sea-Watch 3» qui a forcé le blocus naval, fin juin, pour entrer dans le port de Lampedusa (Sicile) contre-attaque: elle porte plainte pour diffamation contre Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil.

Dans le dossier monté par ses avocats, Carola Rackete demande aussi aux magistrats italiens de fermer les profils Twitter et Facebook du ministre de l’Intérieur pour «incitation à commettre un délit». Pour étayer cette requête, les défenseurs de la jeune capitaine rapportent les «22 insultes» proférées à son encontre par Matteo Salvini. Ils évoquent également les appels au meurtre et au viol lancés contre la jeune femme sur un groupe Facebook géré par un militaire retraité, qui compte...

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