A Washington, les jours se suivent et, avec eux, leur lot de controverses. Après avoir annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de libre-échange transpacifique (TTP), Donald Trump a relancé deux projets d’oléoducs très contestés, censés selon le nouveau président dynamiser l’économie américaine.
La construction avait été arrêtée sous Barack Obama, mais son successeur, tout juste intronisé, a signé, mardi, une série de décrets ouvrant la voie à une concrétisation de Keystone XL. Une superstructure de 1900 kilomètres, qui vise à accélérer le transport de sables bitumineux de l’Alberta, au Canada, vers le Nebraska, aux Etats-Unis, en raccourcissant de moitié le trajet du pipeline Keystone en service depuis 2010. Trump a aussi relancé le Dakota Access Pipeline, qui doit relier l’Etat américain du Dakota du Nord à celui de l’Illinois sur 1885 kilomètres.
«Ces décrets présidentiels ordonnent l’accélération des processus d’approbation environnementale pour des projets jugés prioritaires», explique John...