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Les océans menacés par la pêche illégale et industrielle

Le rejet de poissons jugés non utilisables par la pêche industrielle est équivalent à celui de la pêche illégale, explique WWF Chili. D'où une perte de biodiversité alarmante. Afin de faire de la pêche une activité plus durable, les Etats-Unis ont lancé lundi une initiative mondiale pour surveiller grâce à de nouvelles technologies la pêche illégale.

07 oct. 2015, 07:27
Les poissons qui remplissent ce filet vont être rejetés à l'eau car ne correspondant pas aux critères industriels.

La pêche illégale et celle pratiquée de manière industrielle - qui entraîne le rejet de millions de poissons - menacent le maintien de cette activité au niveau mondial et la biodiversité marine, ont mis en garde mardi des experts au Chili. Selon eux, la situation des océans est alarmante.

"Le problème du rejet (des poissons jugés non utilisables par la pêche industrielle, ndlr) est équivalent à celui de la pêche illégale", a expliqué Juan Vilata, de l'organisation de défense de l'environnement WWF Chili.

"Sans oublier que l'on ne tient pas compte des critères scientifiques et que l'exploitation (par la pêche, ndlr) se fait au-delà des quotas recommandés", a-t-il ajouté.

Les experts réunis au Chili ont partagé le constat d'une situation alarmante des océans, en raison d'une perte de biodiversité, de la pollution et de l'acidification de l'eau sous l'effet de l'absorption du carbone.

La pêche industrielle du thon, par exemple, prend dans ses filets bien plus que du thon:

Une pêche durable

Leur objectif est notamment de trouver des règles permettant de faire de la pêche une activité plus durable. Dans ce but, les Etats-Unis ont lancé lundi une initiative mondiale pour surveiller grâce à de nouvelles technologies la pêche illégale.

La pêche à outrance, la pollution et le changement climatique ont déjà réduit de moitié, depuis les années 1970, les populations d'animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons).

"Jamais il n'a été aussi critique, pour nous, d'agir, de préserver et de protéger nos ressources marines", a lancé mardi Arnold J. Nicholson, ministre des affaires étrangères de la Jamaïque.

La conférence internationale "Notre océan" est née en 2014 à Washington à l'initiative du secrétaire d'Etat américain John Kerry. Ouverte lundi, elle a réuni pendant deux jours à Viña del Mar, près du port pittoresque de Valparaiso (centre), 400 personnalités du monde politique, scientifique et des affaires en provenance de 90 pays.

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