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Les maladies non transmissibles responsables de la majorité des décès

De nos jours, sept décès sur dix sont liés à des maladies non transmissibles comme les affections cardio-vasculaires. Le mode de vie est intimement lié à cette tendance.

06 oct. 2016, 19:43
Désormais, sept décès sur dix sont liés à des maladies non transmissibles comme les affections cardio-vasculaires, le diabète, ou encore la maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée jeudi.

On meurt de moins en moins de paludisme, de diarrhée ou du sida dans le monde. Désormais, sept décès sur dix sont liés à des maladies non transmissibles comme les affections cardio-vasculaires, le diabète, ou encore la maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée jeudi.

Les pays concernés doivent prendre conscience de cette transition pour mieux orienter leurs politiques de santé s'ils veulent atteindre d'ici à 2030 les Objectifs de développement durable fixés par les Nations unies, souligne ce panorama de la santé mondiale, élaboré par la revue The Lancet et l'Institut des mesures et évaluations de la santé (IHME).

L'espérance de vie dans le monde a augmenté de plus de 10 ans entre 1980 et 2015, pour atteindre 69 ans en moyenne chez les hommes et 78,4 ans chez les femmes, selon cette étude, qui rassemble les données de 195 pays et territoires.

Une des principales raisons de cet accroissement est "la chute des taux de mortalité pour de nombreuses maladies transmissibles": le sida a ainsi encore fait 1,2 million de morts l'an dernier, mais ce sont 33% de moins qu'en 2005, tandis que les décès dus au paludisme ont baissé de 37% à 730'000 sur la même période.

Les décès par maladie cardiovasculaire ou par cancer ont eux aussi reflué, mais à un rythme plus lent, explique ce "Bilan 2015 des maladies graves, traumatismes et facteurs de risque pour la santé".

Mode de vie

Résultat, sur les 56 millions de décès constatés en 2015, 70% ont été causés par des maladies non transmissibles, souvent liées au mode de vie (alimentation, activité physique, tabac, alcool, etc.).

Cette évolution est la plus nette dans les pays dont l'indice socio-démographique est élevé ou moyen: les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux y sont les premières causes de mort prématurée.

Dans les pays où cet indice est plus faible, les infections des voies respiratoires inférieures arrivent en tête, suivies par le paludisme et l'encéphalopathie du nouveau-né (troubles neurologiques liés à la privation d'oxygène lors de l'accouchement), puis la diarrhée.

 

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