En s'attachant à décrire les conséquences psychologiques de la guerre sur les combattants, l'Irlandais Jim Sheridan s'inscrit dans un registre déjà bien balisé par le cinéma américain («Voyage au bout de l'enfer», «Retour», «Né un 4 juillet», etc.). Mais l'intérêt de «Brothers» réside ailleurs. Ce n'est pas un film de guerre, mais un film où la guerre sert de toile de fond à une histoire familiale.
Comment faire le deuil du fils prodigue? Que se passe-t-il lorsque celui-ci revient miraculeusement du front? Comment continuer à vivre après l'horreur des combats? Ce sont quelques-unes des questions que pose ce métrage profondément humain et sensible, qui permet à Jim Sheridan («My Left Foot», «Au nom du père», «The Boxer») d'approfondir des thèmes qui lui sont chers. Les rapports familiaux, mais aussi la possibilité du pardon et l'espoir d'un apaisement.
En quête d'équilibre
Dans la famille Cahill, le père (Sam Shepard) a clairement...