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Les gardes-frontière suisses dans le collimateur italien

Des députés italiens accusent la Suisse de ne pas respecter les accords bilatéraux quant à la réadmission d’étrangers mineurs non accompagnés.

25 janv. 2017, 00:35
Ein Angehoeriger des Grenzwachtkorps durchsucht am Zoll des Bahnhofs Chiasso einen Migranten, aufgenommen am Samstag, 20. Juni 2015. In den vergangenen Tagen sind ueberdurchschnittlich viele Asylsuchende in die Schweiz gelangt. Im Empfangs- und Verfahrenszentrum Chiasso kam es deswegen zu Engpaessen. (KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi) SCHWEIZ GRENZKONTROLLE CHIASSO

Après avoir été la cible d’ONG suisses et italiennes, les gardes-frontière suisses sont désormais dans le collimateur de parlementaires italiens. Vingt-sept députés du Parti démocratique (PD) ont remis au Parlement italien, ces jours, une interrogation demandant des «éclaircissements sur les choix adoptés par la Suisse quant à sa gestion des migrants à la frontière de Chiasso et, en particulier, aux réadmissions en Italie des migrants mineurs non accompagnés».

Pratiques précipitées, renvois programmés et collectifs, impossibilité de faire une demande d’asile sont quelques-uns des faits qui sont reprochés aux gardes-frontière suisses. Selon les chiffres avancés par les députés italiens, entre mai et septembre, parmi les 21 500 tentatives effectuées pour traverser la frontière italo-suisse, 6900 étaient le fait de mineurs. Des 9445 personnes renvoyées en Italie, 2361 étaient des mineurs non accompagnés.

«Les réadmissions en Italie sont passées de 7% en avril à 70% en août», constate la députée comasque PD...

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