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Les Frères musulmans retirés de la liste des ONG autorisées

La confrérie des Frères musulmans n'est plus référencée en tant qu'organisation non gouvernementale autorisée. Le gouvernement égyptien a posé son veto.

08 oct. 2013, 20:15
A ripped poster of Egypt's ousted President Mohammed Morsi lies on the ground in the courtyard of the Rabaah Al-Adawiya mosque in Nasr city, Cairo, Egypt, Wednesday, Aug. 21, 2013. Egyptian authorities have arrested two more Islamist figures: a hard-line cleric trying to flee the country across the Libyan border and a spokesman for the Muslim Brotherhood group before leaving for Italy. The arrests are the latest in a crackdown by Egypt's new military-backed leaders against Islamists. (AP Photo/Manu Brabo)

La justice égyptienne avait interdit le 23 septembre les «activités» des Frères musulmans et ordonné la confiscation des biens de l'influente confrérie, dont est issu Mohamed Morsi, le président islamiste destitué par l'armée.

Cette interdiction s'applique à la confrérie, à l'Association des Frères musulmans, une ONG créée sous la présidence Morsi, ainsi qu'à «toute organisation qui en émane ou est financée par eux».

Premier président élu démocratiquement en Egypte, M. Morsi a été destitué le 3 juillet, après que des millions de personnes ont réclamé son départ. Depuis, l'ex-président est détenu et maintenu au secret. Ses partisans manifestent régulièrement pour protester contre ce qu'ils considèrent comme un coup d'Etat.

Leaders arrêtés

Les autorités installées par l'armée répriment sévèrement les partisans de M. Morsi. Depuis la mi-août, plus d'un millier de personnes ont été tuées et plus de 2000 Frères musulmans arrêtés, dont la quasi-totalité de leurs leaders.

L'Egypte est en proie à des troubles depuis la révolution de 2011 qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir, mais les violences se sont significativement accrues depuis début juillet. Dimanche, 57 personnes sont mortes dans des heurts entre islamistes et forces de l'ordre. Près de 400 ont été blessées.

Les attaques contre les forces de l'ordre se sont poursuivies mardi. Un homme armé a tué un soldat et blessé un autre à Port-Saïd, sur le canal de Suez, selon l'agence officielle Mena.

Lundi, neuf soldats et policiers avaient déjà été tués à Ismaïliya (nord) et dans la péninsule du Sinaï, deux régions en proie à une multiplication des attaques de groupes islamistes.

Un centre de communication satellitaire au Caire avait également été visé par des roquettes, une attaque revendiquée mardi par le groupe jihadiste Al-Furqan, qui a affirmé qu'il s'agissait d'un «porte-voix» pour les autorités installées par l'armée.

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