Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les forces turques menacent Afrine

Un assaut contre les miliciens kurdes serait désastreux pour les nombreux civils. Mais Recep Tayyip Erdogan n’en a cure.Un assaut contre les miliciens kurdes serait désastreux pour les nombreux civils. Mais Recep Tayyip Erdogan n’en a cure.

12 mars 2018, 00:01
FILE -- In this January 28, 2018 file photo, Pro-Turkey Syrian fighters, centre, and Turkish troops secure the Bursayah hill, which separates the Kurdish-held enclave of Afrin from the Turkey-controlled town of Azaz, Syria. Turkey’s shattering war on a Syrian Kurdish militia that is closely aligned with the United States is forcing the group to give up positions against Islamic State militants in the Syrian desert to defend against advancing Turkish troops. (AP Photo, File) Syria Kurds New Front

Depuis samedi après-midi, les forces turques et des groupes rebelles syriens qui leur sont proches se trouvent à deux kilomètres seulement d’Afrine, la principale ville de l’enclave kurde du nord-ouest de la Syrie, que l’armée turque bombarde depuis 50 jours.

Après l’établissement d’une zone dite de sécurité à l’intérieur du territoire syrien, le long de la frontière turque, l’évacuation des rebelles kurdes d’Afrine est le second objectif militaire de l’opération «Rameau d’oliviers» lancée par la Turquie contre ses ennemis kurdes syriens, liés au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme une organisation terroriste par Ankara.

Plus de 200 civils tués

Jeudi, au terme de violents combats, les forces turques et leurs alliés syriens avaient capturé Jandaris, une localité à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Afrine, ainsi que le barrage de Maydanki, qui fournit l’eau à Afrine. Vendredi et samedi, d’autres forces ont avancé sur d’autres fronts,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias