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Les dons de sang sont très insuffisants au niveau mondial

Les pays développés fournissent la moitié des dons de sang à l'échelle mondiale. Or, 85% de la population n'y a pas accès. A l'occasion de la journée mondiale du donneur de sang ce mercredi, l'OMS tire la sonnette d'alarme.

12 juin 2013, 13:47
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De nombreux patients qui ont besoin d’une transfusion n’ont pas accès à temps à du sang sécurisé, en particulier dans les pays en développement. A l'occasion de la Journée mondiale du donneur de sang mercredi, l'OMS a rappelé que "donner son sang c'est sauver des vies".

Chaque année, 107 millions de dons de sang sont collectés dans le monde, mais la moitié environ le sont dans les pays à revenu élevé dans lesquels n’habite que 15% de la population mondiale, a relevé à Genève Neelam Dhingra, coordinatrice en charge de la sécurité des dons de sang au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Même si cela représente une augmentation de près de 25% comparée aux 80 millions de dons collectés en 2004, "beaucoup reste à faire", a-t-elle ajouté. Ainsi, dans un pays à haut revenu, l'OMS enregistre 39,2 donations pour 1000 habitants, 12,6 donations dans des pays à moyens revenus et 4 donations pour des pays à bas revenus. 

Volontaires plus sûrs

Entre 2004 et 2011, l'OMS a observé une augmentation de près de 8 millions de donneurs de sang volontaires et non-rémunérés. Aujourd'hui, dans 71 pays, 90% de l'approvisionnement en sang provient de dons de volontaires non rémunérés. Mais, dans 73 pays cet approvisionnement provient à plus de 50% de proches ou de donneurs rémunérés.

Le but de l’OMS est que tous les pays parviennent à s’approvisionner intégralement auprès de donneurs volontaires non rémunérés d’ici 2020. Il est important que les donneurs soient volontaires et réguliers, estime Neelam Dhingra.

Si les donneurs sont rémunérés, le risque qu'ils mentent sur leurs antécédents est plus élevé, juge-t-elle. L'OMS a également constaté que "la prévalence d'infections transmissibles par le sang est plus basse dans ce type de groupe".

La Suisse au top

Et la Suisse? "Il s'agit d'un des pays les plus sûrs", a déclaré Yetmgeta Eyayou Abdella, agent technique au service de la sécurité des transfusions sanguines. Environ 99-100% de l'approvisionnement provient de donneurs volontaires et non rémunérés.

Même si le nombre de dons de sang a reculé de 2,5% l'an dernier, cette baisse n'est pas inquiétante selon le service de transfusion sanguine CRS Suisse, car les demandes des hôpitaux ont également légèrement fléchi. En Suisse, il y a globalement assez de donneurs pour faire face aux besoins.

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