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Les consommateurs allemands réclament des bons d'achat à Volkswagen

Les consommateurs allemands touchés par le scandale des moteurs truqués veulent des bons d'achat en compensation. En Suisse, la FRC souhaite que les véhicules des clients lésés soient remis "en ordre".

09 nov. 2015, 13:38
Le colosse aux 12 marques a avoué, il y a quelques semaines, avoir équipé les moteurs diesel de 11 millions de voitures - dont 128'802 en Suisse - d'un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution.

La Fédération allemande des consommateurs réclame à Volkswagen une compensation en bons d'achat pour les clients touchés par le scandale des moteurs truqués. En Suisse, sa pendante romande, la FRC juge avant tout cette possibilité comme un geste commercial en plus.

"Le groupe doit assumer ses responsabilités", a déclaré Klaus Müller, président de la fédération des associations de protection du consommateur (VZBZ), dans un entretien au journal Rheinische Post lundi. "Des bons d'achat en Allemagne seraient le minimum pour dédommager les consommateurs touchés", a-t-il ajouté.

Ses propos font écho à des informations de presse parues ce week-end: un site spécialisé américain a rapporté que Volkswagen voulait proposer à chaque automobiliste américain dont le moteur est équipé d'un logiciel truqueur découvert en septembre un bon d'achat de 1250 dollars (1254,65 francs).

Une partie de cette somme serait utilisable uniquement chez les concessionnaires Volkswagen, pour participer à l'achat d'une nouvelle voiture ou d'accessoires, et le reste pourrait être dépensé ailleurs, a indiqué le site The Truth About Cars.

Volkswagen a confirmé préparer une action commerciale aux Etats-Unis et au Canada, dont les détails seraient dévoilés la semaine prochaine. Le groupe prévoit "des mesures différentes dans chaque marché" et se coordonne avec les autorités compétentes, a indiqué un porte-parole à l'agence de presse afp.

Premier pas

En Suisse, la Fédération romande des consommateurs (FRC) relève le geste, mais ne s'emballe pas. "C’est effectivement un pas pour ce qui va au-delà de la réparation du dommage même", reconnaît le secrétaire général de la FRC Mathieu Fleury.

Considérant cela avant tout comme un "geste commercial" de la part du constructeur automobile allemand, il souligne cependant que le plus important reste la réparation du dommage causé.

"Nous souhaitons que les véhicules des clients lésés soient remis dans les mêmes dispositions que celles qui sont stipulées dans le contrat de vente, avec la même valeur financière, la même puissance, les mêmes taxes d’émission de CO2", poursuit Mathieu Fleury.

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