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Les Brigades rouges promettent une «nouvelle révolution»

Dans une lettre à un journal de Milan, les Brigades rouges promettent une «nouvelle révolution». Elles appellent à des attentats contre des hommes politiques, des banquiers et des journalistes.

25 mai 2012, 19:44
L'attaque a coûté la vie à une lycéenne de 16 ans, et a blessé grièvement cinq de ses camarades.

L'authenticité de cette lettre n'a pas été confirmée par les autorités italiennes.

Plusieurs attentats ont visé ce mois-ci des symboles de la politique d'austérité, ravivant les craintes d'une résurgence de la  violence extrémiste qui a ensanglanté le pays dans les années 1970  et 1980.

«C'est l'aube de la nouvelle révolution», écrit le mouvement armé  d'extrême gauche dans la lettre envoyée au quotidien «Il Giornale»,  qui appartient au frère de Silvio Berlusconi, Paolo.

Le groupe accuse «l'Etat fasciste» d'être responsable de  l'attentat à la bombe qui a tué une lycéenne de 16 ans samedi  dernier à Brindisi, dans le sud du pays, «afin d'effrayer les masses  en colère», précise vendredi «Il Giornale» sur son site internet.

Dans une précédente lettre reçue jeudi par l'agence de presse  Ansa, les «Brigate rosse» démentaient déjà être responsables de  l'attentat de Brindisi.

«Nos cibles ne sont certainement pas les étudiants et les  travailleurs. Nos combattants en visent d'autres : les patrons, la  classe au pouvoir, les banquiers et les prostitués du régime  étatique», écrivait le mouvement.

Mercredi, le président Giorgio Napolitano a dit sa crainte de  voir l'Italie retomber dans la violence politique des «années de  plomb».

Un groupe anarchiste a revendiqué l'attentat dans lequel le  directeur général d'Ansaldo Nucleare, une société spécialisée dans  le nucléaire, a été blessé par balle le 7 mai à Gênes.

Dans leur lettre au «Giornale», les Brigades rouges affirment  qu'avec cet attentat de Gênes «la chasse est rouverte». Elles citent  comme objectifs potentiels les responsables politiques, en premier  lieu ceux du Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, les  banquiers et «les journalistes à leur service». 

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