L'authenticité de cette lettre n'a pas été confirmée par les autorités italiennes.
Plusieurs attentats ont visé ce mois-ci des symboles de la politique d'austérité, ravivant les craintes d'une résurgence de la violence extrémiste qui a ensanglanté le pays dans les années 1970 et 1980.
«C'est l'aube de la nouvelle révolution», écrit le mouvement armé d'extrême gauche dans la lettre envoyée au quotidien «Il Giornale», qui appartient au frère de Silvio Berlusconi, Paolo.
Le groupe accuse «l'Etat fasciste» d'être responsable de l'attentat à la bombe qui a tué une lycéenne de 16 ans samedi dernier à Brindisi, dans le sud du pays, «afin d'effrayer les masses en colère», précise vendredi «Il Giornale» sur son site internet.
Dans une précédente lettre reçue jeudi par l'agence de presse Ansa, les «Brigate rosse» démentaient déjà être responsables de l'attentat de Brindisi.
«Nos cibles ne sont certainement pas les étudiants et les travailleurs. Nos combattants en visent d'autres : les patrons, la classe au pouvoir, les banquiers et les prostitués du régime étatique», écrivait le mouvement.
Mercredi, le président Giorgio Napolitano a dit sa crainte de voir l'Italie retomber dans la violence politique des «années de plomb».
Un groupe anarchiste a revendiqué l'attentat dans lequel le directeur général d'Ansaldo Nucleare, une société spécialisée dans le nucléaire, a été blessé par balle le 7 mai à Gênes.
Dans leur lettre au «Giornale», les Brigades rouges affirment qu'avec cet attentat de Gênes «la chasse est rouverte». Elles citent comme objectifs potentiels les responsables politiques, en premier lieu ceux du Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, les banquiers et «les journalistes à leur service».