Les affrontements ont gagné en intensité, hier, à Bagdad, entre forces antiémeutes et manifestants, le jour où la plus haute autorité chiite d’Irak a mis en garde contre une aggravation de la contestation si le pouvoir ne répondait pas rapidement à ses demandes.
Trente-sept personnes – 33 manifestants et quatre policiers – ont été tuées et des centaines blessées, selon des sources officielles, depuis le début, mardi, de ce mouvement, né d’appels sur les réseaux sociaux pour protester contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics.
Les manifestations dans la capitale ir...