«Nous allons proposer à l'Assemblée nationale un projet de loi qui permettrait de réorganiser le calendrier (scolaire) de façon à permettre aux étudiants de compléter leur session et de ne pas être pénalisés pour la suite de leur parcours».
M. Charest, au pouvoir depuis 2003, n'a pas précisé quand le projet de loi serait présenté. Il s'est contenté de dire qu'il le serait «bientôt» et ajoutant que le gouvernement «n'avait pas l'intention de tarder».
Le projet de loi prévoit aussi la suspension des semestres en cours dans les collèges et universités «aux prises avec un boycottage des étudiants».
Bien que plusieurs milliers d'étudiants sont retournés en classe ces dernières semaines, plus de 130'000 des quelque 425'000 étudiants universitaires et collégiaux du Québec poursuivent la grève.
La dernière offre du gouvernement -massivement rejetée par les étudiants grévistes- prévoit une augmentation de 82% des droits de scolarité à l'université (1780 dollars sur sept ans au lieu de cinq ans initialement) pour arriver à près de 4000 dollars par an, plus près de la moyenne nord-américaine. En contrepartie, les prêts et bourses augmenteront également, a fait valoir M. Charest.
Le Québec va légiférer pour mettre fin au conflit étudiant
Le gouvernement du Québec va faire voter une loi pour mettre fin au conflit étudiant qui secoue la province depuis 14 semaines, a annoncé le Premier ministre québécois Jean Charest. «Il est temps que le calme revienne», a-t-il déclaré mercredi soir.

plus de 130'000 des quelque 425'000 étudiants universitaires et collégiaux du Québec poursuivent la grève.
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