Abrégeant dans un coup d'éclat des négociations qui s'éternisaient à Doha, la présidence qatarie de la conférence de l'ONU sur le changement climatique a fait adopter samedi un accord. La pièce maîtresse de ce document est l'acte II du protocole de Kyoto, à la portée surtout symbolique.
Alors que les négociations avaient déjà plus d'un jour de retard sur le calendrier prévu, Abdallah al-Attiya est monté à la tribune et a adopté, en rafales et prenant de surprise les délégations, la série de textes en discussion depuis le 26 novembre par plus de 190 pays.
La méthode peu orthodoxe du vice-premier ministre qatari Abdallah al-Attiya, qui présidait les débats en réunion plénière, a suscité la colère de la délégation russe. "C'est la première fois que je vois un tel précédent" , a dénoncé le délégué russe. "Les décisions adoptées reflètent la volonté des parties dans leur ensemble" , a répondu...