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Le procès Rubygate de Silvio Berlusconi reporté au 22 avril

Le tribunal de Milan a annoncé lundi la suspension du procès Rubygate, le temps que la Cour de Cassation se prononce sur une demande de récusation présentée par la défense de Silvio Berlusconi.

25 mars 2013, 15:44
Le Cavaliere a été condamné à plusieurs reprises en première ou en seconde instance, mais il a ensuite toujours été acquitté ou a bénéficié de prescriptions.

La prochaine audience du procés de Silvio Berlusconi dans l'affaire du Rubygate de a été fixée au 22 avril. Le Cavaliere, 76 ans, est accusé de prostitution de mineure et abus de pouvoir. Les trois magistrates du procès décidé d'attendre que la plus haute instance pénale se prononce sur une demande de récusation formulée contre l'une d'entre elles.

La Cour de Cassation a été sollicitée par la défense de l'ex-chef du gouvernement dans deux affaires dont elle demande qu'elles soient transférées de Milan à Brescia (nord): le Rubygate et le procès en appel Mediaset pour fraude fiscale. La Cour les examinera le 18 avril.
 
En se basant sur une loi adoptée en 2003 par le gouvernement Berlusconi de l'époque, les avocats du Cavaliere invoquent "la légitime suspicion" à l'égard de plusieurs magistrats milanais accusés d'avoir "créé un climat hostile" à leur client.
 
Enième report
 
Le tribunal de Milan avait déjà accepté la semaine passée les arguments des défenseurs de M. Berlusconi pour repousser d'une semaine à ce lundi 25 mars la fin du réquisitoire dans le procès Rubygate, en raison des engagements parlementaires du magnat en tant que chef de file de la droite.
 
Il s'agissait du troisième report du procès, repoussé précédemment au motif que M. Berlusconi, 76 ans, était hospitalisé pour une uvéite (inflammation à l'oeil) et des variations de tension sanguine.
 
Dans ce procès, qui a débuté en avril 2011, M. Berlusconi est accusé d'avoir rémunéré entre janvier et mai 2010 pour une dizaine de prestations sexuelles une jeune Marocaine, Karima El Mahroug. Surnommée "Ruby la voleuse de coeurs", elle était mineure à l'époque, un délit puni par la prison en Italie.
 
Le politicien risque jusqu'à trois ans de prison pour prostitution de mineure et douze ans pour abus de pouvoir. Il est en effet parallèlement accusé d'avoir fait pression sur la préfecture de police de Milan pour qu'elle libère Ruby, interpellée à la suite d'un larcin commis en mai 2010. Les deux intéressés ont toujours affirmé n'avoir eu aucune relation sexuelle.
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