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Le preneur d'otages de Toulouse mis en examen à l'hôpital

Le preneur d'otages de Toulouse a été mis en examen à l'hôpital où il a été admis après son interpellation mercredi.

22 juin 2012, 12:23
epa03274314 French Police officers are seen during the raid against an alleged member of al-Qaeda who took four hostages in a bank, in toulouse, France, 20 June 2012. The last two hostages at a bank in the French city of Toulouse have been freed by police, La Depeche, a Toulouse-based newspaper reported. The hostage-taker was injured in the arrest raid, the report said.  EPA/GUILLAUME HORCAJUELO

L'homme qui a pris quatre personnes en otage mercredi dans une banque de Toulouse (sud-ouest de la France) a été mis en examen à l'hôpital où il a été admis après son interpellation, a indiqué vendredi le parquet. L'individu se revendiquait d'Al-Qaïda.

La mise en examen du preneur d'otages de 26 ans, qui a des antécédents psychiatriques, lui a été signifiée jeudi soir. Il devra répondre d'extorsion, de tentative d'extorsion avec arme, séquestration, dégradations volontaires et violence avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique.

Le chef d'accusation de tentative de meurtre pour des coups de feu tirés vers les policiers n'a pas été retenu, car l'arme utilisée, un gomme-cogne, ne tire que des projectiles en caoutchouc.

La dégradation volontaire par incendie s'explique par le fait qu'il avait tenté de mettre le feu à la succursale bancaire avec du "white spirit" (un produit de distillation de pétrole) juste avant son interpellation.

Etat psychique incompatible avec une garde à vue

L'homme avait retenu quatre personnes dans une filiale de la banque CIC située à proximité du lieu où le "djihadiste" Mohamed Merah avait été abattu en mars dernier.

Pendant les négociations avec les forces de l'ordre, le preneur d'otages avait insisté sur le fait qu'il "n'agissait pas du tout pour de l'argent" et que "ses motivations étaient religieuses", a rapporté le procureur de la République Michel Valet.

Ce dernier a précisé qu'après avoir relâché deux de ses quatre otages, l'homme avait eu envie "d'en découdre avec la police" et était sorti de la banque avec les deux dernières personnes retenues.

Le magistrat a aussi insisté sur le fait que les policiers l'avaient neutralisé par "des tirs adaptés", par souci d'un "dénouement heureux." Le preneur d'otages a été blessé à la cuisse droite et à la main gauche.

Il avait été soigné pour des troubles psychiatriques et n'avait pas de passé judiciaire, ont également précisé les inspecteurs. Il est actuellement hospitalisé sous surveillance. Une expertise a conclu que son état psychique était incompatible avec une garde à vue.

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