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Le petit monde d’un bavard très secret

Conteur infatigable, l’écrivain se cache derrière ses personnages. Dans la fantasque tribu Malaussène, il y a des mélancoliques et des amoureux de la vie, des sages et des révoltés.

09 janv. 2017, 23:31
/ Màj. le 10 janv. 2017 à 00:01
malaussène

On pensait que Daniel Pennac avait définitivement tourné la page du feuilleton des Malaussène qui dans les années 1980 suscita un engouement équivalent à celui de certaines séries télévisées aujourd’hui. «Au bonheur des ogres», «La fée Carabine», «La petite marchande de prose», etc.: les six volumes de cette saga, publiés entre 1985 et 1998, racontaient les aventures picrocholines d’un certain Benjamin Malaussène. Ce jeune homme avait la particularité d’être l’aîné d’une fratrie aussi nombreuse que fantasque, née d’une mère nomade et de multiples pères inconnus, habitant le quartier joyeusement métissé de Belleville. A chaque épisode de cette suite romanesque pleine de vigueur, d’abord publiée dans la collection «Série noire», le sang giclait, la police s’en mêlait et Malaussène était l’éternel bouc émissaire de la farce. Puis Daniel Pennac passa à d’autres formes d’écriture: au début des années 2000, il y eut «Chagrin d’école» (prix Renaudot), «Journal d’un corps». Et depuis...

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