Vingt sénateurs italiens se disent prêts à quitter le parti pour créer une nouvelle formation si le "Cavaliere" n'assouplit pas ses positions envers le président du Conseil, a déclaré lundi à Reuters un responsable du PDL.
Menacé d'être privé de son siège de sénateur à la suite de sa condamnation judiciaire, M. Berlusconi a demandé et obtenu samedi la démission des cinq ministres PDL, dans le but de faire éclater le "governissimo" et de provoquer de nouvelles élections.
Répondant à cette offensive, Enrico Letta, dirigeant du Parti démocrate (centre gauche), a fixé à mercredi un vote de confiance au Parlement pour compter ses soutiens et déterminer s'il peut ou non continuer de gouverner. Silvio Berlusconi doit rencontrer dans la journée les parlementaires de son parti.
Ce week-end, il a balayé d'un revers de main les rumeurs de dissensions au sein de son parti et s'est dit convaincu qu'un gouvernement soutenu par des "traîtres" ne survivrait pas bien longtemps.