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Le Parti communiste chinois obsédé par sa survie

Le PCC a su s’adapter pour survivre et fêter ses 100 ans le 1er juillet. Fragile, il est en quête de légitimité. Le manque de cohésion en son sein reste la principale menace, selon Antoine Bondaz, enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste de l’Asie.

30 juin 2021, 00:01 / Màj. le 30 juin 2021 à 06:53
Des feux d’artifice tirés au-dessus du stade national lundi à Pékin, lors d’une performance artistique organisée pour célébrer le 100e anniversaire de la fondation du PCC.

Le Parti communiste chinois (PCC) a tout de l’anachronisme en ce XXIe siècle. Ce régime à l’idéologie d’un autre temps a résisté à toutes les déflagrations: chute de l’empire soviétique, crises économiques, pandémie de Covid-19… L’Etat-parti a pourtant su s’adapter pour survivre, quitte à verser dans l’autoritarisme pour régner sans partage et sans état d’âme sur la destinée du pays et de ses habitants depuis 70 ans. Il fête le 1er juillet son centième anniversaire en grande pompe. Décryptage par Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de l’Asie.

Comment expliquez-vous cette longévité du PCC?

Antoine Bondaz: Elle est en partie due à une réelle plasticité du parti qui a su s’adapter aux évolutions internationales et internes, en cherchant en permanence de nouvelles sources de légitimité. Celle-ci est la garantie de survie du régime politique, et donc du parti....

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