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Le pape François et Barack Obama s'entretiennent sur les inégalités

La lutte contre les inégalités a été au coeur des discussions entre le pape François et Barack Obama, ce jeudi au Vatican.

27 mars 2014, 12:09
Le pape François et Barack Obama se sont entretenus durant prèsd'une heure jeudi matin au Vatican. Leur discussion, cordiale, a été centrée sur la lutte contre les inégalités.

Le pape François et Barack Obama se sont entretenus durant prèsd'une heure jeudi matin au Vatican. Leur discussion, cordiale, a été centrée sur la lutte contre les inégalités.

L'entretien a débuté peu avant 10h30 dans la bibliothèque du Palais apostolique. "C'est merveilleux de vous rencontrer", a dit le président américain en s'adressant au pape, ajoutant être un "grand admirateur". Souriant, le pape lui a répondu, en anglais: "Bienvenue Monsieur le Président".

Tous deux ont échangé une poignée de main, avant la traditionnelle pose pour les photographes. Ils se sont alors assis de chaque côté d'un bureau, puis ont été rejoints par leurs traducteurs: un prélat pour le pape et une femme portant une mantille noire pour le président.

Le pape semblait grave mais très cordial, au début comme à la fin de l'entrevue. Les deux hommes se sont quittés sur une nouvelle poignée de main, M. Obama partant comme à regret. Le pape a aussi salué avec chaleur la délégation américaine dont le secrétaire d'Etat John Kerry, qui est catholique.

Barack Obama avait été reçu en juillet 2009 par Benoît XVI. Cette rencontre a été pour M. Obama une parenthèse bienvenue au milieu d'une tournée délicate en Europe et en Arabie saoudite dominée par la crise ukrainienne et les négociations nucléaires sur l'Iran.

Pensée précieuse

Dans un entretien au "Corriere della Sera" de jeudi, M. Obama dit vouloir "écouter le pape" dont "la pensée est précieuse pour comprendre comment remporter le défi contre la pauvreté".

Certains observateurs font remarquer que cette visite a aussi une arrière-pensée. "Le président (Obama) risque de perdre le Sénat à mi-mandat (en novembre, ndlr). Il a donc besoin du vote des catholiques", analyse le vaticaniste John Allen.

Pierres d'achoppement

Pourtant tout n'est pas au beau fixe entre le gouvernement américain et le Saint-Siège. On est encore loin de l'alliance forgée entre Jean Paul II et Ronald Reagan.

"La politique d'Obama plaît-elle au Saint-Siège?", semble douter Radio Vatican sur son site Internet, en soulignant que "des pierres d'achoppement" entre l'Eglise et l'administration Obama subsistent. Et de citer le mariage homosexuel et la contraception.

La réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010 outre-Atlantique a provoqué des frictions avec les institutions catholiques américaines. La loi prévoit la prise en charge de la contraception par les employeurs, ce que plusieurs écoles ou hôpitaux ont contesté en justice.

Colisée

M. Obama devait rencontrer ensuite le président italien Giorgio Napolitano et le Premier ministre Matteo Renzi. Une visite du Colisée est prévue en cours de journée.

Les relations entre l'Italie et les Etats-Unis sont étroites même si Rome est soucieuse de ménager Moscou sur l'Ukraine en raison de ses intérêts économiques et énergétiques. Dans l'entretien accordé au "Corriere della Sera", le président américain s'est dit convaincu que Matteo Renzi réussira, lors du semestre de présidence italienne de l'Union européenne à "rendre cette période très productive".nt actuellement en exécution de peine à Champ-Dollon, pour 68 places. Selon M. Maudet, l'établissement genevois comptait jeudi matin 836 prisonniers, pour une capacité de 387 places. La solidarité confédérale permettrait ainsi de détendre la situation, jusqu'à la mise à disposition de places supplémentaires dans le canton.

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