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Le nucléaire iranien débattu à Vienne cette semaine

La question du programme nucléaire iranien sera débattue à Vienne cette semaine par l'AIEA, l'ONU et des représentants du gouvernement de Hassan Rohani.

28 oct. 2013, 07:29
Le dialogue reprend avec l'Iran depuis l'arrivée au pouvoir de Rohani. Mais le modéré fait encore des sceptiques comme ici en Allemagne où des Iraniens en exil manifestent.

Les efforts diplomatiques redoubleront d'intensité cette semaine à Vienne pour tenter d'avancer sur le dossier du nucléaire iranien, alors qu'une nouvelle réunion entre l'Iran et les membres du groupe "5+1" est programmée les 7 et 8 novembre à Genève. L'ONU continue aussi ses négociations avec Téhéran.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le Japonais Yukiya Amano, doit rencontrer lundi dans la capitale autrichienne le négociateur en chef iranien Abbas Araghchi, également vice-ministre iranien des Affaires étrangères. M. Araghchi a été nommé au sein de la nouvelle équipe de diplomates mise en place par le nouveau président iranien, Hassan Rohani.

Le même jour, l'agence de l'Organisation des Nations Unies (ONU) mènera des négociations séparées avec les représentants iraniens, alors qu'elle avait présenté fin 2011 un catalogue d'éléments indiquant que l'Iran avait travaillé à la mise au point de la bombe atomique avant 2003 et peut-être ensuite, notamment sur la base militaire de Parchin, près de Téhéran. L'agence a demandé d'avoir accès à cette base, mais en vain jusqu'à présent.

Enfin, sept experts iraniens rencontreront leurs homologues du groupe des "5+1" (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU soit Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne + Allemagne) pour préparer la prochaine réunion à Genève.

Toutes ces rencontres se dérouleront à huis clos.

Signes de détente

La République islamique dément toujours vouloir se doter de l'arme nucléaire, affirmant que son programme est purement pacifique. L'arrivée au pouvoir du modéré Rohani en août a apporté quelques signes d'espoir pour une résolution diplomatique de la crise.

En septembre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a rencontré son homologue américain John Kerry au cours de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le 27 septembre, les présidents américain Barack Obama et iranien Hassan Rohani se sont même entretenus par téléphone, une première entre les deux dirigeants des deux pays depuis la Révolution islamique de 1979.

Les 15 et 16 octobre, l'Iran a présenté à Genève une nouvelle proposition aux "5+1", alors que Washington a salué une approche plus sérieuse de la part de l'Iran.

Levée des sanctions

Les discussions menées en parallèle par l'Iran avec l'AIEA ont aussi apporté un brin d'optimisme. L'agence onusienne a qualifié les premières négociations avec la nouvelle équipe de négociateurs iraniens, qui se sont déroulées à Vienne le 27 septembre, de "très constructives".

Une avancée dans les négociations avec l'agence onusienne semble essentielle pour que Téhéran puisse espérer une levée des sanctions, qui affectent durement la vie économique et sociale du pays.

"Nous espérons que l'Iran et l'agence pourront adopter une nouvelle approche, dans un esprit de bonne volonté, et pourront résoudre les ambiguïtés restantes dans une courte période", a indiqué vendredi Abbas Araghchi à l'agence iranienne ISNA.

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